Au quotidien

Au quotidien, même les « petits gestes » comptent!

Nous pouvons tous modifier nos comportements et nos modes de consommation. Les champs d’action sont variés mais au final, nous partageons tous la responsabilité des changements climatiques. Pas à pas, initions de nouveaux comportements, responsables, engagés dans la durée. Transmettons les bonnes pratiques à nos enfants qui nous imitent, pour que les prochaines générations puissent vivre selon un modèle durable et solidaire.

Les comportements que nous pouvons facilement modifier dans notre quotidien concernent:

• Nos modes de production et de consommation
• Les déchets
• L’eau
• Les transports
• L’énergie
• Les bâtiments et le secteur de la construction
• La conscience collective et politique

Nos modes de production et de consommation 

Il est impératif de repenser les modes de production et de consommation de nos sociétés modernes. La production industrielle effrénée et la surconsommation de masse entraînent des dégâts massifs sur l’environnement et pèsent lourd dans le bilan carbone. Nous pouvons agir à notre niveau en limitant par exemple l’achat de produits de provenance lointaine ou sous emballage individuel, et en favorisant la consommation des aliments « bio », de saison, produits localement: faisons du bien à notre santé, notre environnement et un soutien à l’économie locale

Quelques idées

• La ruche qui dit oui !
• Paniers AMAP
• Simulateur carbone des menus

Nous pouvons aussi prendre un peu de recul et freiner notre propre course à la consommation, en luttant par exemple contre « l’obsolescence programmée » et en réparant nos objets pour leur donner une deuxième vie. Des mouvements dans ce sens fleurissent un peu partout dans une démarche solidaire et souvent intergénérationnelle.

Quelques idées

• Les Repair Café
• Comment réparer ?

Les déchets

La production de déchets est intrinsèquement liée au mode de consommation. Des gaz à effet de serre (GES) sont émis tout au long du cycle de vie d’un produit, depuis l’extraction des matières premières, en passant par le transport, la transformation, l’emballage, jusqu’au mode de disposition et de traitement (le cas échéant) des déchets. De manière logique, agir à chaque étape permettrait de la diminuer la génération de déchets.

Quelques idées

• Ademe – Que faire de mes déchets ?
• Ademe – Entreprises : Réduire mes déchets

 

L’eau

L’eau douce ne représente que 3 % des ressources en eau de la planète (dont une majeure partie sous forme de glace). Elle est rare et précieuse et doit être économisée. Nous devons en prendre conscience et consommer l’eau de manière raisonnée et responsable.

Quelques idées

• Ademe – Les enjeux liés à l’eau
• Projet Aquapath – Pour en savoir plus sur son « Empreinte eau » 

 

Les transports

Une bonne partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) provient du secteur des transports. En France il s’agit du premier secteur émetteur, représentant 27% des émissions totales, selon les données de 2011 . Lorsque cela est possible, privilégions les modes de transport « doux » comme le vélo et la marché à pied, les transports en commun, le covoiturage, le train pour les longs trajets.

Quelques idées

• Région PACA – trouver son itinéraire avec les transports en commun
• ADEME – Mobilité et transports

 

L’énergie

La question énergétique est centrale dans la lutte contre le changement climatique puisqu’il s’agit d’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Dans ce contexte, trois points doivent être considérés :

• la sobriété énergétique : ne pas consommer plus que le nécessaire et réduire si possible la demande énergétique
• l’efficacité énergétique : mieux consommer l’énergie
• investir dans le développement des énergies renouvelable

 

Quelques idées

• Démarche négaWatt – Transition énergétique
• Ademe – Réduire sa facture d’électricité
• Espaces info-énergie en PACA
• Energie-Info : démarches liées à l’énergies

 

Les bâtiments et le secteur de la construction

En ce qui concerne ce secteur, de nombreuses opportunités peuvent être exploitées, que ce soit pour les bâtiments existants ou pour les bâtiments neufs. Cela peut se faire au travers de stratégies qualifiées d’actives ou passives :

• Les stratégies passives (architecture bioclimatique, isolation, etc.) visent à adapter la conception du bâtiment aux conditions locales, afin de pouvoir garantir un certain niveau de confort aux occupants tout en limitant les besoins en énergie. Ces stratégies peuvent par exemple être axées sur du chauffage, du refroidissement ou de l’éclairage naturel des espaces internes.
• Les stratégies actives visent l’utilisation de technologies avancées tels que les énergies renouvelables décentralisées ou les appareils électriques plus économes en énergie .

Une bonne conception cherchera cependant une synergie et une complémentarité entre ces deux approches, avec différents éléments à prendre en considération sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment : orientation et architecture, utilisation de matériaux durables locaux, gestion optimale des déchets, intégration dans l’environnement…

Quelques idées

• Comprendre l’écoconstruction
• Accompagnement de l’éco-rénovation
• Ademe – Construire son logement

 

La conscience collective et politique

Finalement, à travers les outils et les pouvoirs que confère la citoyenneté, en votant notamment lors des différentes élections, en manifestant ou signant des pétitions pour faire entendre sa voix auprès des élus et dirigeants, ou encore en s’engageant bénévolement dans des structures, il est possible d’influer sur les décisions prises par les représentants politiques en matière d’environnement et de transition énergétique.

Quelques idées

• Campagnes citoyennes Avaaz 
• Consultations publiques européennes
• Debating Europe (organiser et participer à des débats en ligne avec différents leaders Européens sur des thèmes relatifs au domaine d’application de l’UE)
• Consultations publiques nationales