Fait connu et reconnu par l’ensemble de la communauté internationale, le réchauffement planétaire est à l’origine d’une série de bouleversements climatiques, dont les conséquences sur l’Homme et les écosystèmes sont de plus en plus visibles et pourraient être potentiellement catastrophiques. Les experts scientifiques qualifient désormais comme « extrêmement probable » la responsabilité des activités humaines dans ce phénomène et cette réalité scientifique est désormais presque unanimement partagée à l’exception de quelques climato-sceptiques dont le nombre diminue d’année en année.
L’effet de serre
L’effet de serre est un phénomène physique naturel qui permet de retenir la chaleur nécessaire au développement de la vie sur la Terre. Sans lui, la Terre connaîtrait de fortes températures négatives qui empêcheraient la vie telle que nous la connaissons. L’effet de Serre subit l’influence de la concentration de Gaz à Effet de Serre (GES) présente dans l’atmosphère, que les gaz soient engendrés par l’activité humaine ou non. Ces GES forment une couche à la surface de la Terre permettant de retenir une partie de l’énergie solaire atteignant notre planète.
L’augmentation des émissions des Gaz à Effet de Serre
Plus la concentration de gaz à effet de serre augmente, plus l’énergie retenue à la surface terrestre est grande, occasionnant ainsi une hausse des températures moyennes.
Le réchauffement de la planète
Cette augmentation des températures moyennes n’est pas uniformément répartieà la surface terrestre. Ceci étant dit, même quand elle est peu importante dans une zone donnée, elle conduit à des changements plus profonds sur le système climatique global : on citera des dérèglements au niveau des phénomènes météorologiques tels que pluies, vents, sécheresses, etc… La modification anormale de ces phénomènes est ce qu’on appelle le « changement climatique ».
Les changements climatiques
Le climat terrestre est dynamique, c’est à dire qu’il évolue au fil des années. Cette évolution peut être causée par des phénomènes naturels, tels que l’inclinaison de la Terre qui change subtilement (tous les 40 000 ans environ) ou la quantité d’énergie qui nous est envoyée par le soleil selon ses différentes périodes d’activité.
Cependant, les activités humaines, notamment depuis la révolution industrielle (1850), engendrent une croissance importante des émissions de GES: développement industriel et modes de production, augmentation du nombre de voitures, artificialisation des territoires, perte de biodiversité, construction et urbanisation, transformation des modes de cultures agricoles,etc. Tout cela contribue à l’augmentation des températures moyennes de la planète et par conséquent perturbe fortement le système climatique.
Les impacts sur l’environnement et sur nos sociétés
Ce déséquilibre se manifeste au travers de phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des pluies ponctuelles mais très intenses, des inondations, de longues périodes de sécheresse,la fonte des calottes glaciaires, la hausse du niveau de la mer etc., qui engendrent des impacts sur les activités humaines : pêche, agriculture, entre autres.
A titre d’illustration, les zones montagneuses, comme les Alpes, les Pyrénées et autres massifs en France subissent, à l’instar des zones polaires, un phénomène de fonte des glaces. Au niveau global, ce phénomène physique contribue à la montée du niveau de la mer, entraînant par la suite d’autres fléaux, comme la menace des villes côtières, la salinisation des ressources d’eau potables etc.
Le GIEC et les rapports d’évaluation sur le climat
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), a pour mission de synthétiser et d’évaluer l’ensemble des documents publiés, et dont la valeur scientifique est largement reconnue, sur la thématique du Climat. Il s’agit de connaître et de comprendre l’évolution du climat, les risques et les conséquences liés à ces changements ainsi que les éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.
Depuis 1990, le GIEC publie tous les 5-6 ans environ un rapport global d’évaluation de la situation climatique. Ces rapports constituent une contribution indispensable à l’élaboration des connaissances nécessaires à l’action. Le 5ème et plus récent Rapport du GIEC, dont la synthèse a été publiée en novembre 2014, qualifie d’« extrêmement probable » la responsabilité de l’activité humaine dans le réchauffement climatique. Pour connaître les principales conclusions du rapport du GIEC, cliquer ici.
Pour en savoir plus sur les changements climatiques
Toutes nos fiches sont disponibles dans la rubrique Médiathèque.